Ce dimanche 29 juin sur son compte X, l’opposant Jean-Marc Kabund a réagi à la signature d’un accord de paix entre la République démocratique du Congo (RDC) et le son voisin Rwandais, sous l’égide des États-Unis d’Amérique. Relevant quelques « insuffisances » dans le document signé conjointement par les ministres dans affaires étrangères congolais et Rwandais, le président national de Alliance pour le Changement parle, tout de même, «d’un pas dans la bonne direction».

Jean-Marc Kabund appelle les USA, dans leur rôle de parrain dudit accord, à veiller sur son application stricte.

« À ce jour, un accord a été signé entre la RDC et le Rwanda. Bien qu’il comporte des incohérences, des insuffisances, des zones d’ombre et des pièges pour la RDC, nous estimons qu’il constitue malgré tout un pas dans la bonne direction pour résoudre la crise sécuritaire en RDC, à condition que les deux parties fassent preuve de bonne foi et respectent scrupuleusement leurs engagements (pacta sunt servanda). Nous appelons le garant dudit accord à veiller à son application stricte », a-t-il écrit.

Poursuivant, Jean-Marc Kabund appelle la classe politique congolaise à saisir de cette opportunité pour relancer le dialogue « pour bâtir une véritable cohésion nationale ».

« Sans tergiverser, le moment d’un dialogue intercongolais que nous appelons de tous nos vœux est arrivé (…) L’accord entre Kinshasa et Kigali ne pourra réellement contribuer à la résolution durable de la crise que si, et seulement si, la classe politique congolaise accepte de se parler, de bâtir une véritable cohésion nationale et de baliser la voie à des élections crédibles, organisées dans le délai constitutionnel« , a-t-il conclu.

Il sied de noter que l’accord signé par Kinshasa et Kigali comprend des dispositions relatives au respect de l’intégrité territoriale et à l’interdiction des hostilités ; au désengagement, au désarmement et à l’intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques ; à la mise en place d’un mécanisme conjoint de coordination de la sécurité ; à la facilitation du retour des réfugiés et des personnes déplacées à l’intérieur du pays, à l’accès à l’aide humanitaire ; et à un cadre d’intégration économique régionale.

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