Dans une interview accordée à CONGO-ACTU.NET à l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse, Elysée Kazadi Mbuyi, assistant et chercheur à l’Université de Mbuji-Mayi, au Département des Sciences de l’Information et de la Communication (SIC), pense qu’il y a des avancées significatives par rapport à la liberté de la presse.

Pour lui, il existe des « limites qu’il ne faut jamais franchir dans l’exercice de son métier »
Il appelle l’Union Nationale de la presse Congolaise (UNPC), à veiller au respect « scrupuleusement les principes fondamentaux de l’exercice du métier ».

Abordant la question de la « dépénalisation » qui a été mise en exergue lors des états généraux de la presse, le chercheur pense que cela « démontre le soucis du gouvernement Congolais de renforcer cette liberté ».Cependant, ajoute t-il, « le travail reste énorme tant au niveau gouvernemental à des organes de régulation ainsi qu’au niveau des professionnels des médias« .

« Mettre en place les séances d’encadrements des journalistes et s’occuper de leurs formations dans l’exercice du métier et établir les nuances entre la liberté de la presse et les libertinages car les médias ne sont pas seulement les supports d’informations mais plutôt, des moyens de pression qu’on peut utiliser sur le pouvoir public« , a martelé Kazadi Mbuyi.

Se référant au thème retenu pour cette journée : « Le journalisme sous l’emprise du numérique », Elysée Kazadi pense que le numérique vient « épauler, aider les médias dits traditionnels » car le numérique permet de multiplier les canaux de diffusion. Les professionnels des médias doivent s’adapter en offrant un continu pertinent au public.

Proclamé en 1993 par l’Assemblée Générale des Nations Unies, cette journée permet de célébrer les principes fondamentaux de la presse, d’évaluer la liberté de la presse à travers le monde, défendre l’indépendance des médias et rendre hommage aux journalistes qui ont péri dans l’exercice de leur travail.

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