La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) dit « prendre acte » de la décision de la République Démocratique du Congo (RDC) d’expulser son porte parole.
La Mission Onusienne qui l’a dit à travers un communiqué parvenu à CONGO-ACTU.NET, promet « de continuer de travailler aux côtés de la RDC pour mettre en œuvre le mandat lui confié par le conseil de sécurité« .
» La MONUSCO prend acte et regrette profondément la décision du gouvernement de la République Démocratique du Congo de demander à un membre de son personnel de quitter le pays. La Mission s’engage continuer de travailler aux côtés de la population et des autorités congolaises pour mettre en œuvre le mandat qui lui a été confié par le Conseil de sécurité de l’ONU« , peut-on lire dans ce document.
Il sied de rappeler que dans une correspondance, Christophe Lutundula, Ministre des Affaires étrangères considère que la présence de Mathias Gillmann sur le territoire national n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle entre les institutions congolaises et la MONUSCO.
« Au regard de l’exacerbation regrettable actuelle des tensions entre la population civile et la MONUSCO particulièrement au Nord-Kivu, tensions dues notamment aux déclarations indelicates et inopportunes du porte-parole de la MONUSCO, Monsieur Mathias Gillmann, le gouvernement de la République démocratique du Congo considère que la présence de ce fonctionnaire sur le territoire national n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensable entre les institutions congolaises et la MONUSCO », a écrit Lutundula Apala Panapala.
La force Onusienne en RDC fait face à une montée d’un sentiment anti-MONUSCO. Les manifestations exigeant son départ ont fait, selon le bilan définitif, trente six (36) morts dont 4 casques bleus.