L’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP), dénonce avec la plus grande fermeté les dérives politiques et médiatiques observées autour de l’ancien Président de la République Démocratique du Congo (RDC). Dans un communiqué ce lundi 21 avril, cette structure de la société civile juge « inacceptable » que des accusations portées contre Joseph Kabila soient exposées publiquement.
»L’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) dénonce avec la plus grande fermeté les dérives politiques et médiatiques observées autour de l’ancien Président de la République, Joseph Kabila Kabange. Il est inacceptable, dans un État de droit, que des accusations aussi graves soient exposées sur la place publique en dehors de tout cadre judiciaire régulier, au mépris des droits garantis à tout citoyen y compris à un ancien Chef d’État« , a-t-on lu dans ce document.
Par ailleurs, elle appelle à un dialogue direct et sincère entre le président Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila.
« Dans un esprit de responsabilité historique et de sauvegarde de la paix républicaine, l’ODEP lance un appel solennel à un dialogue direct, sincère et apaisé entre le Président en exercice, Félix Tshisekedi, et son prédécesseur, le Président honoraire Joseph Kabila. Ce dialogue d’homme à homme, entre deux figures majeures de la vie nationale, doit être placé sous le sceau de la République, du respect mutuel et de l’intérêt supérieur de la Nation. Il constitue une démarche de haute portée symbolique, mais surtout un levier stratégique de stabilité institutionnelle », lit-on.
Par la même occasion, l’ODEP rappelle que toute poursuite judiciaire doit être conduite par des juridictions compétentes, dans le respect strict des règles de procédure, de la présomption d’innocence et de l’indépendance de la justice.
Il sied de rappeler que Joseph Kabila est frappé par une mesure de saisie de ses biens immobiliers et mobiliers. Il est accusé d’être impliqué dans la guerre imposée à la République Démocratique du Congo par le Rwanda.